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Carnet de voyage de tour du monde

Viens, on t'emmène...

Mon voyage en Australie

Ca revient cher, mais ça vaut vraiment le coup !
D’abord, on en rêve six mois avant, puis on en a des souvenirs pour les six mois à venir.
Et sur place c’est intense en émotions et en sensations diverses.
Les émotions, c’est déjà et surtout retrouver sa fille chérie, qui vous manque tant. En plus, c’est magique : c’est bien la même, mais avec une ligne sublime. Quand à son kéri, les « poils de tête » ne lui vont pas si mal : les cheveux lui font ressortir une lueur au coin de l’œil, et la barbichette tressée, je trouve ça craquant.
Mais le pays en lui même réserve des trésors. Les odeurs d’abord, qui vous prennent par surprise. Au bout de quelques jours, on s’arrête de chercher quelle est la plante ou l’arbre qui a embaumé votre passage mais sachez que j’ai découvert qu’il existe un arbre immense, appelé « faux gardénia ».
Puis les paysages, immenses, majestueux et variés. Des longues plages de sable blanc, des terres rouges, des forêts anciennes, où des espèces locales bizarres ne perdurent que grâce à certains animaux en voie de disparition, tel le « plumtree », un arbre qui produit un gros fruit ovale, bleu foncé, qui survit grâce au casoar. La grande barrière de corail, bien sûr, ses lagons et ses îles. Les forêts, les lacs, les cascades. Et le contraste, au bord de la route, quand une bananeraie fait suite à un champ de canne à sucre, et précède un vignoble. Et les villes, avec leurs restes d’architecture victorienne, et à Sydney, l’Opéra et le Pont.
Puis les gens : quelques aborigènes, vus en spectacles plus ou moins volontaires, hélas…mais surtout de nombreux surfeurs, ou plus exactement une majorité de la population habillée en surfwear, ce qui n’est pas si mal, car les vêtements classiques vus dans les villes ou dans les vitrines sont à gerber.
Et enfin les animaux. J’ai adoré rencontrer par hasard au cours de nos promenades ; ces dindons noirs peu farouches, cette autre volaille dodue, qu’on appelait « dodo » cousin de l’espèce disparue, les oiseaux multicolores et bruyants : les perroquets, les rainbow lorikeets, les kookaburra, celui qui vous fait dix fois de suite la sonnerie de « vous avez un message », les lézards de toutes tailles et de toutes formes, les marsupiaux , surtout approchés de près dans le parc animalier : koala, kangourous, wallaby, wombats…, les crocodiles, qui sont une composante importante et réelle du quotidien (plage momentanément interdite, en attendant qu’un crocodile d’estuaire repéré ait été capturé), les chauves-souris monstrueuses et assourdissantes, et mon préféré, le casoar, improbable cousin d’autruche, avec son cou bleu et rouge et sa crête en corne.
Une dernière mention pour les typiques panneaux oranges, signalant les dangers : les animaux divers ou les enfants aux genoux cagneux qui traversent les routes, les crocodiles, les méduses, les descentes abruptes qui menacent vos baignades et enfin celui qu’on a surnommé « Michael Jackson », la paire de jambes qui signale les passages protégés.
Tout ça valait bien le coup de faire plus de 3000 km dans un pays où on roule à gauche, à bord d’un camping car sans turbo, à conduite à droite (bonjour le biceps gauche pour passer la seconde), où les camions ressemblent à des trains et où les routes à plus d’une voie par sens sont des exceptions rares.
Merci aux enfants de m’avoir fait partager cela, et mention spéciale à Tilou pour tous ces repas cuisinés avec amour et créativité.
 
Mum de Loulette
 
 
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