Sur les traces des incas

16 Janvier 2007

Salut,

Ca y est, nous y sommes, en route pour le Machu Pichu, mais pour commencer on nous met dans un bus local sans trop nous expliquer et surtout sans les deux anglais qui devaient joindre notre groupe. Bref j’ai l’habitude.

Puis 5h après avoir traversé des paysages plus qu’improbables, comme ces cascades s’invitant sur la route, entre montagnes et fossé qui ne nous rassurent pas, on nous débarque. Heureusement que nous avons les vélos, car l’éboulement qui nous précède vaudra à tous les autres passagers quelques heures d’attente, là comme ça au milieu des montagnes.

Pour nous, l’aventure commence. Nous sommes à plus de 4000m d’altitude et on va descendre à 1500m. Le tout en suivant les zigzags à travers une nature majestueuse et surtout un temps exécrable. La pluie s’est invitée et dieu sait quand elle va s’arrêter. A peine une demi-heure de route que déjà il nous faut changer de plan. La route en face de nous est bloquée, encore à cause d’éboulements. La solution est simple, couper à travers la jungle à flanc de montagne, les vélos à la main. Ca glisse, on s’embourbe, le vélo n’en fait qu’à sa tête et a bien essayé de m’échapper. On en rit, c’est sur, ça c’est du souvenir. La Youkou, elle, se fera descendre son vélo, oh la honte !!!

Une fois en bas c’est reparti et là plus de deux heures de descente à vive allure dans les mêmes paysages et bien entendu la même pluie. On est trempés jusqu’aux os mais on se régale. Jusqu’au moment où un manque d’attention me fera manger la poussière. Plus de peur que de mal. Mais je déteste notre guide qui se préoccupe que de son vélo. Moi je peux me brosser il ne me demandera pas si ça va !!!! Et on continue, mais là y’en a marre c’est quand la fin ?!...

Vers 18h on arrive dans nos quartiers. Dans une petite auberge de famille. On fait notre vie, et les gens sont d’une super gentillesse. On nous offre café, pain et fromages. On craindra qu’on nous fasse payer mais non, c’était bien des cadeaux, merci.

C’est sur on va s’écrouler on est nazes, mais la chaleur et l’humidité nous tiennent éveillés un bon moment.

Bonne nuit

Bisouilles

Youkou & Tilou

P.S : Pas d’inquiétude Loulette ne s’est pas ennuyée, elle a vécu sa vie de femme libre, et elle a revue Thordes qui elle aussi ne se voyait pas crapahuter 4 jours !!