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Carnet de voyage de tour du monde

Viens, on t'emmène...

Salvador, entre Afrique et Amerique

Bonjour,
 
Pas de panique ce matin notre vol est assez tard pour que l’on puisse prendre notre temps. On fait un dernier tour en ville histoire d’acheter deux trois bricoles et de tuer le temps plutôt que de tourner en rond. 10 minutes avant l’heure prévue, le taxi arrive stressé à mort en nous disant de se dépêcher qu’il y a beaucoup de trafic et qu’il ne faut pas tarder. Pas de problème on est prêts, sauf que Wayne lui est introuvable. C’est la panique. Pas la peine, à l’heure exacte du rendez-vous il est là et en plus le taxi nous a grave mitonné, il n’y a pas un chat sur la route et le trajet se passe comme prévu.
A l’aéroport, l’avion a plus d’une heure de retard, mais on n’a pas le temps de s’en apercevoir tant ce bout en train de Wayne nous a fait son show et ça continue dans l’avion. Même pas le temps de dormir ou quoi que ce soit d’autre. L’arrivée à Salvador nous dévoile une ville bien plus grande ce que nous l’imaginions mais aussi de longues étendues de plages.
Comme on se disait avec Wayne : le plan c’est qu’il n’y a pas de plan. Là on était dans le vrai car on a bien essayé de réserver des chambres, mais, sans donner ton numéro de carte bleue par mail, ce qui est évidemment hors de question, c’est pas si simple. Donc dans le bus, Wayne et sa tchatche nous dégottent un endroit. A l’endroit prévu non seulement c’est plein, mais en plus les six espagnols qui nous y ont emmené et avaient une réservation ont eu la surprise de voir que celle-ci n’existait plus pour on ne sait quelles raisons. Bref, Wayne part en éclaireur et nous cherche un coin de paradis, en vain. Mais pendant son absence nous sommes accostés par une dame louant son appart’. Au début, on ne sait pas trop ne sachant pas où Wayne en est de son côté. A son retour on décide de jeter un coup d’œil. Les prix ne sont pas donnés, 200 reals pour nous trois. Je lui explique qu’on ne peut se permettre plus de 100 pour trois. Par je ne sais quel miracle le temps de descendre 3 étages et c’était dans la poche à nous un appart immense pour trois et pour une bouchée de pain. On y croit pas mais prenons nos aises très rapidement.
Ce soir c’est animé en ville. Une espèce de répétition de carnaval. En parlant de carnaval on a tous décidé de finalement aller plus au nord du coté d’Olinda, Nous trois plus deux autres qu’on récupérera demain, on pense se louer un appart pour une semaine. Pour l’heure direction le quartier bruyant du Pelourinho. Wayne goutera une spécialité bahianaise sans succès. Puis on fait un tour histoire de prendre la température. On tombe en plein concert de percussions, un véritable spectacle. La foule suit et se déhanche au rythme des tambours, grosses caisses et autres. Ca y est le rythme est donné. Un peu plus loin un premier concert qui nous fait pas plus d’effet que ça, puis retour à la case départ où là, la musique vaut le détour. Des chants brésiliens sur des rythmes rappelant tantôt l’Afrique tantôt la Jamaïque. La foule très locale se délecte et Wayne surprendra un pickpocket allant tout droit dans sa poche !!!! Lorsque l’on a vu des locaux mettre leurs appareils photos dans leur culotte, on s’est dit que Salvador méritait sa mauvaise réputation. En tous cas on passe une excellente soirée, vivement demain qu’on voit Salvador de jour.
 
Bonne nuit
Bisouilles
Loulette & Tilou
 
 
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